Pourquoi faut-il utiliser le terme d’agent de sécurité plutôt que celui de vigile ?
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C’est le Groupement des entreprises de sécurité privée (GES) qui le recommande. Le terme de « vigile » ne doit pas être employé quand il s’agit d’évoquer les agents de sécurité.
Le GES s’adresse en particulier aux journalistes, qui emploient souvent ce terme de « vigile », inapproprié et qui colporte une image de travail peu reluisante voire de mauvaise réputation, selon le communiqué de presse publié par le syndicat professionnel au printemps dernier.
Depuis plusieurs années, les agents de sécurité jouissent d’une reconnaissance de leur activité de la part du grand public ainsi que des spécialistes du secteur.
La réalité professionnelle des agents de sécurité est en effet loin de l’image que l’on peut se faire d’un vigile. Les agents de sécurité participent à la sécurité des personnes et des biens au travers d’une multitude de missions : contrôle d’accès, surveillance, secours et assistance à personnes, interventions de première urgence, levée de doute, protection rapprochée, etc.
Un métier réglementé
De plus, s’il était besoin de le préciser, le métier d’agent de sécurité est une activité réglementée et qui répond à des obligations de moralité et de formations définies par le Livre VI du Code de la sécurité intérieure.
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En effet, pour pouvoir exercer cette profession, les agents de sécurité doivent obtenir une carte professionnelle et obéissent à des consignes précises, comme le prévoit l’article R. 631-27 sur le respect du public, ils doivent : « en toutes circonstances, de manière respectueuse et digne à l’égard du public. Ils agissent avec tact, diplomatie et courtoisie. […] Le salarié au contact du public doit veiller à la correction de sa tenue et au port des signes distinctifs et des équipements prévus par les lois et règlements, quelles que soient les circonstances ».
Les agents de sécurité possèdent des compétences métiers qui méritent d’être reconnues.
